Premièrement, ces opinions sont purement académiques. Je vous encourage à consulter, soit un professionnel de la finance ou de la fiscalité. Idéalement, une combinaison des deux professionnels cités. Si vous avez besoin d’une référence, veuillez communiquer avec moi directement.

Vos intérêts, qui sont le résultat d’un prêt, pour une somme d’argent investi directement dans un actif, peuvent être déductibles. Certes, vous pouvez octroyer un prêt à une institution financière, l’investir directement dans des placements ou dans un immeuble locatif, et passer en dépense vos intérêts.

D’abord, il serait avantageux pour vous d’analyser votre situation financière pour évaluer la possibilité de déduire les intérêts. Ensuite, les autorités fiscales permettent la réorganisation de vos emprunts existants afin d’augmenter la possibilité de déduction de vos intérêts. Bref, vous avez le droit d’organiser vos affaires pour diminuer vos impôts payés.

Il s’ajoute une passerelle supplémentaire pour les entrepreneurs. En revanche, ceux-ci peuvent bénéficier du même traitement fiscal cité ci-haut, mais dans un contexte de génération de revenu d’entreprise. J’éclaircis mon commentaire : vous pouvez emprunter de votre compte en capital de société, acheter votre maison, renflouer votre compte en capital avec votre emprunt et déduire vos intérêts. N’oubliez pas d’envoyer vos cartes de Noël à Monsieur Singleton !  

De plus, vous seriez intéressée de savoir qu’il existe un concept qui s’intitule la « mise à part de l’argent ». En espèce, c’est une technique d’isolement de vos dépenses admissibles, qui s’effectue à partir d’une marge de crédit, pour l’utilisation exclusive d’un revenu de bien ou d’entreprise. En autres mots, vous souscrivez à une nouvelle marge de crédit et vous rajoutez vos dépenses d’entreprise sur celle-ci. Immédiatement, les intérêts seront déductibles et votre surplus de « cash » pourra être affecté à d’autres utilités.

Un exemple classique est l’étudiante en médecine qui a fini ses études avec une dette personnelle de 150,000$. Son premier réflexe devrait être d’aller voir une institution financière et négocier une marge de crédit corporative. Ses revenus de la RAMQ auront pour fin la liquidation immédiate de sa dette personnelle. Par ricochet, ses dépenses d’affaires seront rajoutées sur sa marge de crédit corporative. Et voilà, vous transformer de l’argent non admissible à la déduction des intérêts, admissible et déductible.