L’inflation grimpe en flèche. Les données pour le mois de mai sur l’inflation ont montré que les hausses de prix se sont accélérées de façon inattendue. En effet, les prix à la consommation ayant augmenté de 8,6 % d’une année à l’autre, soit le taux le plus élevé depuis 1981. Les données sur le climat de consommation publiées vendredi matin ont été à un niveau record, l’inflation ayant pesé sur les ménages nord-américains.

L’indice des prix à la consommation (IPC) nous offre un aperçu sur la recrudescence inflationniste. Bien entendu, elle offre une nouvelle façon d’analyser notre conjoncture économique. Certes, l’indice en question s’est accéléré de façon inattendue pour afficher une hausse annuelle de 8,6 % en mai, après une hausse de 8,3 % en avril. Il s’agit de la plus grande augmentation depuis 1981. En revanche, nous battons des records et par ricochet, nous avons éliminé l’ancien pinacle qui datait de 41 ans.

La hausse des prix menace les dépenses de consommation – le principal moteur de l’activité économique au Canada ainsi qu’aux États-Unis – qui deviennent, sans faute, de plus en plus inabordables. De plus, l’inflation commence à se faire sentir auprès de nos compagnies nord-américaines. De toute évidence, celle-ci affectera leurs marges de profits et il risque d’avoir d’importantes mises à pied dans un avenir prochain. De fil en aiguille, naturellement, nous allons commencer une période prolongée de faible croissance.

En somme, pour les investisseurs, nous sommes dans un nouveau paradigme. Concrètement, la Stagflation n’est pas nécessairement une mauvaise situation pour un investisseur. Il demeure qu’il y a plusieurs opportunités d’affaire, cependant vous devez être vigilant, consciencieux de l’excès de confiance de certains secteurs et finalement, éviter les tendances particulières, des industries, qui ont le mieux performées.