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« L’argent, s’il ne vous apporte pas le bonheur, vous aidera au moins à être malheureux dans le confort. »

– Helen Gurley Brown

Solutions financière et fiscale pour les nouveaux acheteurs d’immobilier: la suite

Solutions financière et fiscale pour les nouveaux acheteurs d’immobilier: la suite

Premièrement, ces opinions sont purement académiques. Je vous encourage a consulter, soit un professionnel de la finance, de la fiscalité ou de l’immobilier. Idéalement, une combinaison des trois professionnels cités. Si vous avez besoin d’une référence, veuillez communiquer avec moi directement. 

1) Je n’ai pas encore fait la lecture du livre de Fabian Major qui s’intitule : qu’allez-vous faire de tout cet argent? Cependant, comme j’ai mentionné à un de mes proches, il est impossible pour les «boomers» d’apporter leur bilan financier avec eux dans le «paradis du ciel». Donc, pourquoi pas aider vos enfants de votre vivant ? 

2) Nonobstant mon commentaire, mama & papa vous aiment beaucoup et ils se feront un grand plaisir de vous accompagner dans votre démarche. Si l’intention de la transaction n’est pas l’économie d’impôt, les règles de fractionnement d’impôt ne s’appliquent pas. Donc, ils peuvent faire un prêt sans intérêt ou un don sans conséquence fiscal. 

3) Rénovation. Si la maison de vos parents est assez grande, des rénovations peuvent être exécutées pour accommoder un endroit privé. De plus, s’ils ont un terrain assez grand, vous pouvez peut-être considérer une maison intergénérationnelle. 

4) Télétravail. La nature des emplois change. Pourquoi ne pas chercher un emploi qui va permettre de travailler à la maison. L’avantage de travailler à la maison est que vous pouvez habiter n’importe où. 

5) Combinaison CELI, REER et RAP. Je ne veux pas entrer dans les détails, car chaque situation est différente, cependant il existe des mécanismes qui vous permet d’économiser efficacement. De plus, un prêt REER est une autre option. Les prêts REER offrent des taux d’intérêt avantageux. Après 90 jours, il est possible de faire un RAP. Il y a des avantages d’impôt avec le REER et le taux d’intérêt est avantageux.

6) Si votre salaire le permet, des préteurs acceptent que la mise de fonds soit empruntée de la marge de crédit ou d’un prêt personnel. Il faut un bon salaire pour que les ratios demeurent dans les normes, car on doit prendre en considération le prêt pour la mise de fonds dans les ratios d’endettement. 

7) Il demeure qu’il y a des options pour devenir propriétaire en sortant de l’université. Cela dépend des régions au Québec, mais des condos, des maisons en rangée et des semi-détachés pour moins de 300 000$ sont une option. Une mise de fond de 5% pour un achat de 300 000$ est 15 000$. Les propriétés en question ne sont peut-être pas exactement à notre gout ou dans le secteur que l’on convoite, mais il reste que sur le fond, l’accession à la propriété est possible en faisant certains compromis. 

8) Finalement, l’achat d’un Duplex ou Triplex propriétaire occupant demeure aussi une autre stratégie. En tant que propriétaire occupant, on peut mettre 5% de mise de fond pour un Duplex ou 10% pour un triplex. Cela étant dit, le revenu locatif aide à baisser les ratios d’endettement alors on peut se permettre un coût d’achat un peu plus élevé. Considérant les prix des logements locatifs dans le marché actuel, il est possible dans certain cas que ce soit moins dispendieux d’être propriétaire que locataire.

Solutions financière et fiscale pour les nouveaux acheteurs d’immobilier: la suite

Solutions financière et fiscale pour les nouveaux acheteurs d’immobilier

En 2000, j’ai terminé mes études. Trois ans plus tard, j’ai acheté ma première maison avec ma conjointe à Laval. Le prix de vente pour le bungalow de 1600 pieds carrés fut environ 150,000$. Ensuite, nous avons déménagé à Gatineau. J’ai vendu la maison de Laval pour un prix de vente de 275,000$ et acheté un nouveau domicile à Aylmer pour 250,000$. Notre maison a une superficie de 3000 pieds carrés.

Nos voisins sont dans un processus de vente de leur maison et le prix de vente est environ 900,000$. C’est complètement démesuré. Les générations  »Boomers » et celle de ma génération  »X » ont bénéficié de l’augmentation de l’immobilier.  Cependant, je me posais la question suivante: c’est quoi le  »plan match » pour la génération Z ? Devons-nous renommer celle-ci ? Peut-être génération  »D » pour dette hypothécaire ?

Voici quelques solutions financières et fiscales qui vont pouvoir vous aider. Je vais envoyer quelques solutions possible la semaine prochaine. Actualité Luc Dubé

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La monnaie virtuelle : ne pas sous-estimer les risques…

La monnaie virtuelle : ne pas sous-estimer les risques…

Les particuliers ont la liberté d’utiliser, tout comme le mode de paiement, la monnaie virtuelle. Le bitcoin et l’ethereum peuvent être échangés a n’importe quel moment grâce à une plateforme d’échange tel que Coinbase. De plus, vous pouvez simplement faire du troc tout en évitant de recourir à notre système financier. Cependant, il y a de nombreux risques reliés à la monnaie virtuelle. Vous devez rester vigilant et à l’affût des règles qui suivront.

Nous connaissons la monnaie numérique (ou Crypto-monnaie) comme un moyen utilisé pour soit acheter ou échanger des biens et services. En outre, cette monnaie numérique est devenue populaire dans le milieu des marchés financiers car il permet aux investisseurs de spéculer sur la valeur future de ce bien. 

Toutefois, cette nouvelle devise reste une innovation technologique dont le but initial était le libre-échange de capitaux sans supervision gouvernemental. La crypto devise reste spéculative & volatile dans son ensemble et les particuliers ne sont pas à l’abri des Agences fiscales à ce qui a trait à leurs opérations financières. 

Incidences fiscales

Selon les autorités fiscales, la monnaie virtuelle est un bien qui fait partie de notre patrimoine. Elle n’est pas considérée comme une monnaie ou devise monétaire. Elle est considérée comme un moyen d’échange qui permet de consommer des biens ou des services. En revanche, certaines opérations, transactions ou échanges peuvent avoir des incidences fiscales. 

Si vous avez plusieurs transactions, il se peut que vous exploitiez une entreprise au sens fiscal. Vos revenus sont pleinement imposés et vous êtes tenu de percevoir et remettre la TPS/TVH et la TVQ selon les règles en vigueur. 

S’il est considéré que vous n’exploitez pas une entreprise selon les Agences fiscal, vos transactions peuvent être caractérisées comme des gains ou des pertes en capital. Dans tous les cas, il est impératif de conserver des registres à l’appui de vos transactions, et ce, pour une période de six (6) ans.

Caractère spéculatif 

La monnaie virtuelle repose sur la technologie des chaines de blocs. Les opérations effectuées par lesdites « Mineurs » sont extrêmement complexes et restent encore occultes. Bien que maintenant celles-ci font partie de notre lexico financier, ce bien n’a aucune existence physique. La volatilité des instruments financiers, qui échange comme valeur sous-jacente la crypto-monnaie, reste très spéculative et peuvent créer des pertes considérables. En dernier, le manque de transparence et réglementation de cet actif peuvent inviter les acteurs illégitimes de notre société à se mettre à leurs activités frauduleuses. Malheureusement, les recours légaux, incluant la jurisprudence, sont pratiquement inexistantes en ce moment.

Thinking bitcoin: run for the hills…

Thinking bitcoin: run for the hills…

Individuals have the freedom to use, just like any other methods of payments, a virtual currency. Bitcoin and Ethereum can be traded at any time using an exchange platform such as Coinbase. In addition, you can simply barter without having to resort to our financial system. However, there are many risks associated with these virtual currencies. You must remain vigilant and on the lookout for the rules that will follow. 

We know of digital currency (or Cryptocurrency) as a medium used to either buy or exchange goods and services. In addition, these digital currencies have become popular in the financial market community because it allows investors to speculate on the future value of this asset.

However, this new currency remains a technological innovation whose original goal was the free exchange of capital without government supervision. Crypto currency remains speculative & volatile as a whole and individuals are not immune from Tax Agencies when it comes to their financial transactions.

The tax man is looking

According to the tax authorities, virtual currency is an asset that is part of our heritage. It is not considered a currency or monetary currency. It is considered a medium of exchange that allows the consumption of goods or services. However, certain operations, transactions or exchanges may have tax consequences.

If you have multiple transactions, you may be operating a business as per our tax agencies. Your income will be fully taxed, and you are required to collect and remit GST / HST and QST according to the rules in force.

If it is considered that you are not carrying on a business, your transactions may be characterized as capital gains or losses. In all cases, it is imperative to keep records to support your transactions for a period of six (6) years.

Lack transparency 

Virtual currency is based on blockchain technology. The operations carried out by said «Miners» are extremely complex. The volatility of financial instruments, which trade cryptocurrency as an underlying value, remains highly speculative and can create considerable losses. Finally, the lack of transparency and regulation of this asset can invite illegitimate actors in our society to engage in their fraudulent activities. Unfortunately, legal remedies, including case law, are virtually non-existent.

A never forgotten methaphor 

I remember when I started in finance many years ago, a very wise man told me: « […] Luc, when mutual funds companies start launching their theme base funds, run for the hills […] ». I’ve never forgotten his advice, although at first, I just thought he was pasted his time. Sadly, it took the beginning of a good technology wreck in 2000-2001 to realize he was right. 

In short, they’ll say that this time is different, It’s not. It’s the latest « flavor » of the year. As it stands right now, the big four mutual fund companies have all gotten into the «crypto-game». For those who’ve already benefited from this run, your entry point will determine your profits. One small piece of advice, don’t let a tax decision dictate an investment decision. 

For the rest of us: put your « chips » on red 31, roll the dices and let the games begin. Should be a fun trip at Casino Lac Leamy folks.

Vice caché : comment on fait ses impôts ?

Vice caché : comment on fait ses impôts ?

La pandémie a aidé les Québécois qui sont propriétaires de biens immobiliers à bénéficier d’une augmentation fulgurante de la valeur de leurs actifs.  En revanche, cette augmentation est directement proportionnelle à la multiplicité du nombre de transactions immobilières dans tous les secteurs de notre économie.

La conséquence du nombre grandissant de transactions immobilières sera inévitablement des recours, litigieux ou non, soit en réparation, soit en réduction de prix et dommages-intérêts. Les traitements fiscaux varient selon le recours en question et il peut différer selon la source du vice caché. 

Les règles qui suivent sont d’ordre général et permettra à un acheteur de connaitre, comprendre et surtout mieux communiquer sa situation unique avec son expert-comptable.

Certaines surprises peuvent être litigieuses 

L’investissement dans un bien immobilier est l’une des décisions les plus importante pour un acheteur potentiel. L’ampleur de cette décision est chapeautée par des fondements légaux bien établis, et ce, depuis plusieurs années. De plus, nos lois sont destinées à protéger les Québécois du déficit d’usage d’un bien immobilier avec des textes législatifs qui traitent de la garantie de qualité d’un contrat.

Lorsque vous avez identifié, qualifié et communiqué le défaut de votre bien immobilier auprès de votre vendeur, celui-ci a une obligation de restitution envers son acheteur. En sommation, le régime indemnitaire de la garantie de qualité nous permet d’accéder à de multiples recours qui permet de faire le pont entre notre droit légal et fiscal. C’est-à-dire, une fois que vous recevez une restitution de votre vendeur, vous devez établir votre conformité fiscale.  

Traitement fiscal des dédommagements reçus 

La conformité fiscale est un document que vous utilisez et transmettez aux autorités fiscales. Bref, c’est votre rapport d’impôt annuel. Si vous avez reçu une restitution de votre vendeur, vous devez mettre les choses à la bonne place dans votre rapport annuel.

Voici une règle de pouce : demandez-vous c’est quoi que la restitution cherche à remplacer comme revenu. La réponse à cette question va déterminer comment et s’il doit être imposé. En effet, il peut y avoir de l’impôt à payer malgré le fait que vous vous faites indemniser.

Il n’y a rien comme un exemple pour comprendre. Si vous avez demandé au vendeur de faire des réparations, il peut faire lui-même où vous donnez un montant forfaitaire. S’il choisit d’effectuer les travaux, son but est de vous compenser pour la différence entre le prix payé et la valeur diminué. En autres mots, le vice caché a diminué la valeur de votre bien et une fois réparé, sa valeur devait augmenter au même prix d’achat. Dans cet exemple, il peut y avoir aucunes conséquences fiscales.

Malheureusement, nos lois de sont pas parfaite et il y existe parfois des anomalies. Vous souvenez que votre résidence principale est un bien personnel et il est exempté d’impôt lors d’une vente. Il peut y arriver des situations ou un vendeur décide de vendre la maison pour dédommager un acheteur. Le vendeur ne payera pas d’impôt sur la vente cependant impossible de déduire le montant restitutoire comme perte en capital.

Télétravail : Les impacts sur vos impôts

Télétravail : Les impacts sur vos impôts

Depuis l’arrivée de la COVID-19, plusieurs entreprises et organisations répondent aux besoins de leurs clients par l’entremise du télétravail. Les outils technologiques, étant aussi avancés et habiles, permettent un appui fiable.

Le télétravail n’est rien de nouveau pour les travailleurs indépendants qui optent depuis longtemps pour le bureau à domicile mais, pour un bon nombre d’employés, sachez que cette nouvelle situation de travail offre la possibilité de déduire des dépenses additionnelles dans vos impôts.

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Pour refléter le télétravail dans vos impôts de 2020, une nouvelle méthode « simplifiée » et temporaire peut vous permettre d’obtenir jusqu’à 400 $ de déductions en 2020 autant au fédéral qu’au Québec. Mais attention, faites vos calculs, peut-être que la méthode traditionnelle plus détaillée peut être plus avantageuse pour vous.

Pour bénéficier de la méthode simplifiée, vous devez répondre aux critères suivants :

• Votre employeur impose le télétravail au cours de l’année 2020 en raison de la COVID-19;

• Vous travaillez à la maison plus de 50% du temps pendant une période d’au moins quatre (4) semaines consécutives au cours de l’année 2020;

• Les dépenses réclamées sont directement liées à votre travail au cours de la période identifiée ci-haut.

Avec cette méthode simplifiée, aucun formulaire, aucun reçu, aucune comptabilité, vous n’avez qu’à calculer 2 $ pour chaque jour de travail à domicile, jusqu’à un maximum de 200 jours ou 400 $. En termes clairs, pour atteindre le 200 jours de travail, il faut avoir travailler 5 jours par semaine pendant toute l’année à la maison depuis le début de la pandémie et si votre revenu est de 50 000 $, il faut s’attendre à une économie d’impôt d’environ 150$.

La méthode détaillée pourrait peut-être s’avérer plus avantageuse pour vous et pour comparer les deux méthodes, les autorités fiscales vous proposent des outils de calcul sur leur site internet.

Avec la méthode détaillée, vous pouvez déduire les principaux frais suivants en fonction du pourcentage d’utilisation de votre domicile pour votre travail : loyer, électricité, téléphone et Internet. Pour se prévaloir de la méthode détaillée, vous devez obtenir des formulaires de votre employeur pour attester vos conditions d’emplois (T2200S au fédéral et TP-64.3 au provincial) et vous devez avoir passé plus de 50 % de votre temps de travail à la maison pendant l’année.

Rien de mieux qu’un exemple pour com-prendre : Disons que vos dépenses de loyer et d’électricité pour votre domicile, dont vous utilisez un quart pour votre travail, sont de 1000$/mois et qu’Internet, que vous utilisez à 50% pour votre travail, vous coûte 50$/mois.

Avec la méthode détaillée, vous pourrez déduire environ 2 500 $ en dépenses de vos impôts et si votre revenu est de 50 000 $, vous auriez droit à une réduction d’impôt d’environ 900$ au fédéral et Québec ensemble.

Donc, avant d’opter pour la méthode simplifiée, faites vos calculs. Peut-être que la méthode détaillée est plus généreuse pour vous. C’est souvent comme ça en impôt, rien de tel qu’une méthode simplifiée pour vous compliquer un peu les choses!