Depuis le début de la pandémie, nous avons remarqué et souffert une augmentation fulgurante des prix à la consommation. En effet, l’augmentation des prix des biens et services se fait sentir dans tous les secteurs de notre économie. Il est clair présentement que nous ressentons une inflation galopante que la banque du Canada va devoir maitriser avec une remontée des taux d’intérêt.  

Plusieurs de nous n’ont jamais vu ou souffert des périodes difficiles reliées à l’inflation. Quoi qu’il en soit, il est indéniable que nous débutons une période de resserrement monétaire. Dans cette optique, il y a des classes de vos biens qui semblent être plus à risque que d’autres. En voici une courte liste : 

1. Immobilier

«Ouch!» Désormais, je comprends pourquoi certains courtiers et promoteurs immobiliers se promènent en Maserati. Trêve de plaisanteries, il est clair que les propriétaires d’immeubles qui sont pris avec de grosses hypothèques vont écoper les « conséquences » les premiers. En effet, dans un environnement inflationniste, les couts d’emprunt ainsi que les taux d’intérêt seront plus élevés. Conséquemment, une hypothèque avec un taux d’intérêt fixe peut sembler plus sécuritaire que celle avec un taux variable. Cependant, considérant que 6 Canadiens sur 10 brisent leur hypothèque avant la fin de leur terme, la flexibilité d’une hypothèque à taux variable doit être privilégiée.

2. La valeur de votre fond de pension 

Il est clair que la pandémie fut particulièrement difficile pour nous tous, cependant, les indices boursiers ce sont vu sur enrichir avec une remontée, une revalorisation et une surexcitation exorbitante. En ce qui concerne la performance des indiciels boursiers, la moyenne annuelle du S&P 500 depuis les trois dernières années est de l’ordre de 24% et celui du NASDAQ 33.42%. En effet, c’était «le party» et maintenant, c’est le «last call».  Cette répercussion serait appréciée, car elles nous permettraient de chercher des aubaines et faire des achats à rabais.

3. Cryptomonnaies

Bien que maintenant les cryptos font partie de notre lexico financier, ce bien n’a aucune existence physique et restent encore occultes. En fait, laisser moi être très spécifique et non catégorique, c’est du «play money» au casino. Ceci s’explique par le fait que la volatilité des instruments financiers, qui échange comme valeur sous-jacente la cryptomonnaie, reste très spéculative et peut créer des pertes considérables.  Lorsque ses applications seront conformes aux législations du secteur bancaire et commercialisé par nos institutions financières, il pourrait être plus sécuritaire d’investir dans les cryptomonnaies.